Perfecta, La Perfection du corps féminin, entre discours anatomique et défense des femmes, 16-18.
Dans les années 1520-1560, l’anatomie nouvelle, fondée sur l’observation directe du corps et sur la pratique de la dissection humaine, se donne un objet scientifique nouveau : le corps féminin. Dénonçant l’insuffisance des théories et connaissances médicales, les médecins « découvrent » les parties du corps féminin, les nomment et en décrivent l’intégrité. La perfection du corps humain, de long temps pensée comme perfection du corps masculin, se décline désormais au féminin. Le projet examinel’acquisition et le retentissement de ces connaissances scientifiques dans le contexte plus général de la culture de la Renaissance en Europe de l’ouest. Car l’intérêt anatomique pour la femme redéfinit les rapports anciens entre les sexes ainsi que les frontières de la pudeur. L’explicitation et la construction de la différence des sexes engagent, au-delà du nouveau savoir anatomique, une réévaluation des conceptions du genre — selon lesquelles la femme était une forme imparfaite de l’homme —, des habitudes sociales — telles que la mutilation génitale —, mais également des représentations du corps féminin et de la définition du genre humain.
Site Internet (en mouvement constant…)
Mémoire de la traversée, Francophones de la CB dans la COVID-19,
Un projet mémoriel et communautaire, soutenu par la Société Francophone d’Histoire de la Colombie-Britannique. Parce que que nous sommes tous devenus créatifs durant cette crise…
Le désir de communauté est, depuis quelques mois, l’un des sujets les plus abordés de la presse, des media sociaux et des conversations autour de nous. La distance sociale que les Britanno-Colombiens ont adoptée dès mars 2020 pour ralentir la propagation de la pandémie a rendu perceptible l’importance des relations communautaires, hors de la maison sans être professionnelles, pour le bien–être mais également pour l’identité personnelle. De fait, la pandémie pourrait bien avoir redéfini les frontières des communautés . Le projet recueille les voix et les expériences des communautés francophones pour garder trace du moment historique de la pandémie. Notre équipe rassemble textes, images et fichiers pour faire le portrait de cette étrange épreuve, comme l’ont vécue et comme la partagent les francophones de la C-B. Cette mémoire sera conservée en ligne (accessible à tous), dans les archives de la SHFCB, au Musée de la francophonie et au Royal BC Museum.